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À PROPOS DU NARRATEUR-RÉALISATEUR 
ET DE SINCÈRES REMERCIEMENTS 

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​Salut !
Je m’appelle Carl Boisvert — passionné de musique, de culture québécoise et de balado documentaire.


Si vous êtes ici, c’est sans doute parce que vous souhaitez découvrir l’histoire derrière Chanson numéro 7 – LA MÉLODIE VOLÉE, et peut-être aussi en savoir un peu plus sur la personne qui se cache derrière ce projet.


Pendant plus d’un an, j’ai consacré mes fins de semaine, mes soirées et une bonne part de mon énergie à une enquête sonore qui navigue entre musique, justice et mémoire collective. Une enquête qui m’a ramené dans le Québec des années 80 et 90, dans les archives, dans les transcriptions judiciaires, mais surtout au cœur d’une histoire profondément humaine.


Pour mener ce projet à terme, j’ai fondé Les Productions Numéro 7 inc., une petite boîte de production créée spécialement pour donner vie à cette série documentaire.  Honnêtement, je n’aurais jamais imaginé devenir un jour entrepreneur, réalisateur, producteur et narrateur de balado. Et pourtant, cette aventure m’a forcé — et permis — de me réinventer, d’apprendre, d’oser et de porter un projet bien plus grand que ce que j’aurais cru possible.


Ce balado m’a permis de rassembler tout ce qui m’anime depuis toujours : les histoires vraies, les archives qu’on croit oubliées, la scène musicale québécoise des années 80 et 90, et les enquêtes de type true crime appliquées à la musique. C’est un mélange improbable, mais c’est surtout un récit nécessaire.

 


Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers des personnes absolument extraordinaires, dont la générosité et la richesse des témoignages ont permis d’ancrer, d’éclairer et de bien cadrer l’ensemble des propos de ce balado :


- Yves Boisvert, pour son regard journalistique juste, vif et essentiel pour comprendre l’atmosphère du procès


- Me Ysolde Gendreau, pour sa clarté, sa rigueur et sa capacité unique à rendre intelligible tout ce qui touche au droit d’auteur


- Me André Champagne, pour son témoignage profondément humain sur son ami et mentor, Me Gabriel Lapointe, et pour la profondeur qu’il apporte à cette histoire


- Danick Trottier, pour avoir replacé cette affaire dans l’évolution de la musique québécoise et pour ses nuances indispensables


- Jacques Faubert, pour son analyse musicale d’une précision remarquable et pour avoir su vulgariser avec brio une expertise hautement technique


- Serge Laporte, pour avoir révélé, avec honnêteté et lucidité, comment la fameuse cassette démo a réellement circulé dans le milieu musical


Grâce à eux, ce balado ne repose pas seulement sur des faits et des archives : il repose sur des voix, des mémoires et des perspectives qui enrichissent et donnent toute sa profondeur au récit.

 

Un merci tout particulier à Jo-Annie Larue, ma productrice au contenu.  Son accompagnement a été essentiel du début à la fin : elle m’a aidé à structurer le récit, à clarifier le ton, à resserrer les épisodes, à faire les bons choix éditoriaux et à garder le cap dans les moments où l’histoire devenait complexe. Sa capacité à voir l’ensemble du projet, à poser les bonnes questions et à amener chaque idée un cran plus loin a été déterminante dans la qualité finale de ce balado.


Merci également à Me Stéphane Moraille pour son soutien juridique, ses conseils éclairés et sa vigilance, qui ont permis d’aborder ce balado avec rigueur et justesse. Et au-delà de son expertise en droit du divertissement, il faut dire que Stéphanie est aussi chanteuse — une artiste à la voix magnifique — et que c’est elle qui a interprété l’iconique Hook de la chanson Drinking in L.A. du collectif Bran Van 3000. 
 

Et surtout, merci à René Grignon pour sa confiance, son ouverture et sa générosité. Sans lui, cette histoire — longtemps oubliée — n’aurait jamais pu être racontée de cette façon. C’est grâce à son partage, à sa mémoire, à ses archives personnelles, à ses doutes comme à ses certitudes, que ce balado a pu prendre vie. René a accepté de revivre des moments difficiles, de revisiter des blessures anciennes et de replacer les faits là où ils doivent être. Il l’a fait sans filtre, avec sincérité, avec courage. Sa volonté de transmettre, d’expliquer et de mettre en lumière ce qu’il a traversé a été le cœur battant de ce projet. Ce balado n’existerait tout simplement pas sans lui.

D’où vient l'idée de cette enquête musicale ? 

Depuis aussi loin que je me souvienne, la musique occupe une place centrale dans ma vie. Dans les années 80 et 90, notre maison résonnait du matin au soir : les vinyles de mes parents, la radio AM de mon père, la station Rock Détente pour ma mère, et les cassettes que ma sœur et moi enregistrions en attendant que notre chanson préférée passe enfin, le doigt suspendu au-dessus du bouton Record.

 

Chaque samedi matin, ma mère m’amenait à mes cours de dessin en écoutant religieusement à la radio Le Décompte Rock Détente. C’était mon moment préféré de la semaine. À force d’entendre la voix de l’animatrice Nathalie St-Pierre, j’ai compris que je voulais moi aussi parler de musique… et un jour, faire de la radio.
 

Il y avait aussi ma tante Line — la pionnière technologique de la famille. C’est chez elle que j’ai découvert mon premier lecteur CD et tous les albums marquants de l’époque : Madonna, Luc De Larochellière, Laurence Jalbert… et bien sûr Martine St-Clair. Je revois encore la pochette de l'album Caribou, Martine assise à l’envers sur une chaise. Ces images, ces voix et ces chansons ont façonné ma passion durable pour la pop québécoise.
 

L’idée du balado est née en 2021, lors d’un spectacle de Martine St-Clair à la 5e Salle de la Place des Arts. Une chanson m’a immédiatement frappé : Tous les Juke-Box. De retour chez moi, une recherche m’a mené à un article d’Yves Boisvert : « Le hit de Martine St-Clair était un plagiat. » Ce titre a tout déclenché.

 

J’ai découvert qu’une histoire méconnue se cachait derrière cette chanson : celle de René Grignon, un jeune compositeur qui avait reconnu sa propre mélodie sur l’album de Martine, sans jamais avoir collaboré avec elle. Au départ, ça semblait anecdotique. Puis j’ai compris que ce n’en était rien. Et comme il n’existait presque rien d’autre que quelques coupures de journaux, j’ai commencé ma propre enquête. Le résultat : ce balado.
 

Chanson numéro 7 – LA MÉLODIE VOLÉE est ma façon de redonner vie à cette histoire oubliée, de comprendre ce qui distingue l’inspiration du plagiat et de rendre justice à un créateur que le temps avait effacé.

J’ai voulu raconter cette enquête comme un true crime musical : avec la rigueur d’un documentaire, la curiosité d’un enquêteur, et la sensibilité d’un mélomane. Parce qu’au fond, ce balado ne parle pas seulement d’un vol de chanson : il parle de justice, de mémoire et du droit fondamental d’être reconnu pour son œuvre.

 

Et dans un monde où l’intelligence artificielle peut désormais composer de la musique, la question au cœur du procès — où se trace la ligne entre l’inspiration et la copie ? — n’a jamais été aussi pertinente.
 

Bonne écoute,

Carl :)

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